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    Photo Vidéo club de Mayet - Sarthe

Photo Vidéo club de Mayet - Sarthe

Le photo vidéo club Georges Méliès de Mayet est une association « loi 1901 » sans but lucratif qui tire ses ressources d’une subvention de la ville de Mayet et des cotisations de ses membres. Il regroupe aujourd’hui une cinquantaine de membres. • Le club fait partie de la Fédération Photographique de France (qui regroupe environ 500 associations photographique) et sa division régionale est l’U.R 06 Pays-de-la-Loire. • La cotisation au club est fixée à 45 € par an. A celle-ci s’ajoute, pour ceux qui désirent profiter des avantages offert par la F.P.F et participer aux concours, la cotisation fédérale de 40 €, l’abonnement au magasine France Photographie, édité par la F.P.F, est de 22 € pour les adhérents. • Locaux. Centre culturel Espace Lichtenau BP 30021 Place de l’Hôtel de ville 72360 Mayet • Tél : 06.80.73.06.34 • Email : macblac@orange.fr Président : Marc Blachère Secrétaire général : Jean Veneau - Trésorier : Gilles Perrin


Guide d' initiation à la vidéo avec son appareil photo - 1/2

Publié par Photo vidéo Club de Mayet - Sarthe sur 5 Novembre 2019, 11:11am

Catégories : #"Tutoriels Vidéos - de Francis Coulon"

Initiation à la vidéo
Proposée par le photo-ciné-club Georges Méliès - Mayet
Tutoriel de Francis Coulon

Préambule


Image fixe – Image animée

L'image fixe, parce qu'elle a arrêté un moment du temps et capté un morceau d'espace oblige le
spectateur à être actif. Elle fait appel à son imagination pour essayer de reconstituer les moments
d'avant et ceux qui ont suivi en même temps qu'elle interroge sur son sens, sa nécessité, son
message, bref elle appelle à l'analyse.
L'image fixe se suffit donc à elle même.
L'image animée reconstitue la vie sous nos yeux, elle s'empare de notre attention et fait de nous des
spectateurs passifs.
Elle ne laisse pas le loisir à notre pensée de s'attarder devant des images ou de les devancer , nous
sommes devant l'écran comme devant le spectacle dans la rue. Notre exigence va surtout à ce que le
spectacle soit vrai ou le paraisse, que l'artifice ne s'y montre pas, que les faits s'y enchainent
logiquement.


L'image animée se constitue d'un certain nombre de plans (notion principale qui caractérise une
image animée entre le début et la fin de son enregistrement, certains les appelle clip)
Le plan ne se suffit pas à lui même, pris en tant que tel il n'amène rien. Il ne peut se concevoir que
faisant partie d'un ensemble d'autres plans qui, assemblés les uns avec les autres, constitueront un
récit qu'on appellera un film.
L'image animée ne peut donc pas se concevoir sans montage.


Certains propos contenus dans ce préambule sont tirés du livre
«Le Cinéma d'Amateur» de Georges Régnier paru en 1974

Scénario


Il n'y a pas de film sans scénario.


C'est souvent un mot qui fait peur et que l'on croit réservé au film de fiction des professionnels.
Un scénario n'est pas forcément une composition savante longuement préméditée.
Il s'agit en fait de mettre en ordre une cueillette d'images. Les mettre en ordre après coup n'est pas
toujours facile, autant essayer de le faire avant ou, pour le moins, au moment où nous les
enregistrons.
Les images animées sont vivantes, pas seulement de leur vie mécanique donnée par la projection,
car on s'aperçoit très vite qu'elles tentent à s'unir et à se compléter. Vous regretterez, en regardant
vos images animées brutes (appelées rush), que telle scène soit immobile, qu'elle n'amène rien, que
tel mouvement se répète plusieurs fois, que l'on change brutalement de lieu ou de moment, vous
regrettez de ne pas avoir suivi ce personnage qui sort de votre plan et que vous ne retrouvez pas par
la suite … bref, vous avez l'impression de désordre et sans doute regretterez-vous alors de n'avoir
pas conçu ... un scénario.
Un scénario n'est pas forcément une histoire consignée par avance, une bible à laquelle il faudrait
toujours se référer avant de tourner une image. Un scénario peut n'être qu'un canevas sur lequel on
brodera au fur et à mesure que se présenteront les scènes devant la caméra. Il peut même être
imaginé après coup avec des éléments déjà tournés pour peu qu'ils soient capables de s'assembler.
Dans tous les cas, au moment du tournage des images, il est nécessaire de penser à ce que nous
pourrons en faire et comment elles s'intégreront dans un tout, comment elles pourront passer dans
un ordre établi afin qu'elles se suivent, qu'elles se raccordent les unes aux autres pour une
progression du récit qu'elles constitueront.
Un scénario ce n'est pas autre chose.


Certains propos contenus dans ce chapitre sont tirés du livre
«Le Cinéma d'Amateur» de Georges Régnier paru en 1974.

Genre et destination


Chaque film a une destination particulière choisie par son auteur.
Il peut s'agir d'un film destiné à l'auteur lui-même et à son entourage proche relatant un voyage, un
événement familial, un souvenir de vacances ou tout autre chose personnelle.
Il peut aussi s'agir d'un film de voyage que l'auteur souhaite partager avec le plus grand nombre de
spectateurs.
Dans ce domaine du film que l'auteur souhaite présenter à un public plus ou moins nombreux, on
peut trouver le film documentaire, le film de reportage ou encore le film romancé.
Selon sa destination, un film ne se construit pas de la même façon.
Un film personnel ne souffrira pas de longueurs ni de peu d'interêt car les événements relatés feront
appel aux souvenirs, à des bons moments passés, rappellera telles ou telles personnes et des
événements ou chacun se retrouvera. Il n'empêche que l'intérêt des spectateurs du cercle restreint
pour lequel il est destiné doit être pris en compte, l'ennui gagne souvent les soirées de projection
familiales. Un souvenir gardera d'autant plus de force qu'il sera bien construit.
Un film destiné à un public plus large doit être construit avec comme critère principal : «l'intérêt
que le public y trouvera». L'auteur doit alors se poser la question sur la façon de traiter le sujet, sur
le rythme et sur la durée du film. Sa seule préoccupation doit être de captiver l'attention sans que
l'ennui ne s'installe. Le problème de la durée du film est souvent celui que rencontre les primos
réalisateurs qui n'osent pas la réduire car cela nécessite souvent de «jeter» leurs « précieuses »
images et … c'est dur de le faire ! Qu 'il soit long ou court, chaque film a sa bonne durée. Une
longueur excessive n'est pas un gage de qualité mais souvent la source de l'ennui du spectateur.
Mieux vaut un film trop court qui laisse le spectateur sur sa faim qu'un film trop long qui l'aura
ennuyé .
Dans tous les cas, même pour les films à destination personnelle, il est préférable, pour les primos
réalisateurs, de s'atteler à des films relativement courts, voire très courts. Cela permet de mettre en
pratique et de peaufiner ses techniques car on progresse plus facilement en passant d'un film à
l'autre alors qu'il est très difficile de revenir sur un film déjà réalisé pour le corriger.


Sommaire des principaux chapitres qui peuvent être proposés

 

  • - L'appareil de prise de vues
  • - Prise de vue et cadrage
  • - La réalisation - tournage des images et prise de son
  • - Le montage - logiciel - montage image et son - musique - mixage
  • - L'exportation

 

L'appareil de prise de vues


Choix du format


Full HD 1920x1080 à 25 im/s est un minimum pour peu qu'il soit supporté par votre ordinateur et
par le logiciel de montage.
L'AVCHD est un format HD qui peut être proposé en 1280x720 ou en 1920x1080 (privilégier le
Full HD).
Les formats plus lourds, tel que 4k, sont encore difficilement exploitables et nécessitent une chaine
complète adaptée (ordinateur, logiciel, projecteur ou écran TV).
La cadence de prise de vue doit être de 24 ou de 25 im/s pour restituer correctement les
mouvements naturels. Des vitesses plus élevées sont destinées a réaliser des ralentis : plus la vitesse
de prise de vue sera élevée, plus le ralenti sera lent et fluide à une vitesse de projection normale.
Plus le format sera lourd, plus les fichiers vidéo seront lourds et plus la mémoire des appareils et
des cartes devra être importante. Il est conseillé aux pratiquants de se munir de cartes de forte
capacité avec une vitesse de lecture/écriture rapide. Il est même conseillé d'en posséder plusieurs
surtout lors de voyages.
Remarque : les images HD peuvent être proposées pour une lecture en 1080p ou 1080i.
Le 1080i désigne une image entrelacée (interlaced) c'est-à-dire une image affichée en 2 fois . Il
s’agit du mode d’affichage des anciens téléviseurs à tube cathodique. Cette technique d’affichage
fut mise au point pour doubler le nombre d’images perçues par seconde et améliorer le contraste des
téléviseurs à faible fréquence de balayage .
Le 1080p désigne une image à balayage progressif (progressif scan) c'est à dire une image qui
s'affiche en une seule fois.
Le 1080p s'impose car il propose un affichage d'une bien meilleure qualité et aujourd'hui
pratiquement tous les appareils de diffusion l'accepte.
A priori cette remarque ne concerne pas le réglage de l'appareil de prise de vue mais, si c'était le cas,
choisir le mode 1080p, par contre les logiciels de montage peuvent demander de régler le projet
dans l'un ou l'autre des modes.


Pour en savoir plus vous pouvez consulter ce blog :

https://blog.son-video.com/2019/07/resolution-1080i-1080p/

Voici un extrait :
De par son principe de fonctionnement, l’affichage 1080p présente de nombreux avantages par rapport au format 1080i, à commencer par une qualité d’image perçue supérieure. En effet, même si une même image en 1080p et en 1080i possède la même résolution et donc le même nombre de pixels verticalement et horizontalement, la résolution verticale d’une image entrelacée semble être inférieure de près de 60%. Cela provient en effet du fait que les lignes paires et impaires de l’image ne sont pas affichées en même temps.

Une vidéo en 1080i offre ainsi une qualité d’image très similaire à un fichier en 720p et ne permet donc pas de pleinement profiter d’une image Full HD.

Choix du rendu des images


Certains appareils proposent des types de rendu de l'image prédéfinis (pour le portrait, pour les
paysages, du noir et blanc et bien d'autres encore).
Il est préférable d'opter pour des rendus les plus neutres ou naturels possible.
Les logiciels de montage permettent toutes sortes d'effets et de traitements que l'on pourra appliquer
aux images à posteriori (en post-production disent les professionnels). Il est donc préférable qu'elles
soient le plus neutre possible sorties du tournage.

Automatisme/réglages manuels :


L'image animée étant la captation d'une série d'images fixes, le vocabulaire et les réglages ne sont
guère différents de ceux utilisés en photo :

- Balance des blancs :

La balance des blancs est le réglage qu'il faut faire pour compenser la température de couleur de la
lumière afin que les zones blanches de la scène apparaissent blanches sur la video.
Les appareils proposent des réglages prédéfinis par types de lumière (lumière du jour soleil,
nuageux, couché de soleil, lumière artificielle tungstène etc.) ou un réglage automatique, ou un
réglage manuel (l'opérateur règle la balance des blancs sous l'éclairage de la scène et refait ce
réglage à chaque fois que les conditions d'éclairage changent).
Le réglage automatique de la balance des blancs amène la plupart du temps un rendu correct. Le
réglage manuel a peut être un intérêt dans des conditions d'éclairage spéciales comme, par exemple,
avec des lampes qui donneraient une température de couleur particulière.

- Réglage de la sensibilité (iso) :

La sensibilité iso est la mesure de la sensibilité à la lumière des pellicules et des capteurs
numériques.
Au fil des années, les capteurs s'améliorent et leur sensibilité augmente.
Avec de très haute sensibilité, il est possible de photographier ou de filmer dans des conditions de
faible éclairage.
En manuel, l'opérateur choisi la sensibilité qu'il veut utiliser. En automatique, c'est l'appareil qui le
fait.
Plus la sensibilité est basse, meilleur est le rendu de l'image, plus la sensibilité est élevée plus
apparaît du grain (ou du bruit) dans les images surtout dans celles prises sous un faible éclairage.
Souvent, dans ce cas, les noirs ne sont pas noirs.
Pour limiter ce phénomène, les appareils en automatique choisissent la plus petite valeur possible
qui malgré tout sera toujours très élevée dans des conditions de faible éclairage.
Les appareils récents, avec des grands capteurs, font reculer ce phénomène dans des sensibilités de
plus en plus hautes.
Vous pouvez faire l'essai avec votre appareil pour voir jusqu’à quelle sensibilité il rend correctement
l'image sans trop de bruit. Ce bruit visible en photo l'est encore plus en video car … il scintille.
Comme on le verra par la suite, on peut aussi utiliser les hautes sensibilités avec une vitesse
d'obturation constante pour fermer plus le diaphragme, cela aura pour effet d'augmenter la
profondeur de champ (toujours avec le risque d'amener du grain à l'image dans les scènes peu
éclairées). A l'inverse, on peut utiliser une faible sensibilité pour ouvrir plus le diaphragme et
réduire la profondeur de champ si on veut composer une image avec du flou par exemple.

- Vitesse d'obturation :

La cadence de prise de vue étant fixée par nature à 24 ou 25 im/s, la vitesse d'obturation sera de
l'orde du 1/60 pour restituer un mouvement fluide et une image nette. La gamme de vitesses peut
s'étendre jusqu’à de très hautes vitesses (1/4000ème par exemple) et descendre jusqu'à des vitesses
plus lentes qui trouveront cependant leurs limites par nature avec la cadence de prise de vue (vitesse
la plus basse sur la plupart des appareils le 1/30ème)
Comme en photo, une vitesse d’obturation rapide aura pour effet de rendre l’image plus nette mais
risquera d'apporter à l'image animée un effet saccadé aux éléments mobiles (plus la vitesse sera
élevée plus l'effet sera marqué). Une vitesse d’obturation lente aura pour effet de rajouter du flou de
mouvement aux sujets mobiles.
En automatique c'est l'appareil qui définit cette vitesse d'obturation en rapport avec le diaphragme.
Une vitesse plus rapide nécessitera d'ouvrir le diaphragme plus et inversement .

En manuel, on fixe généralement la vitesse d'obturation et c'est le diaphragme qu'on fait varier pour
exposer correctement l'image. Quand les conditions d'éclairage le permettent, choisir une vitesse
d'obturation de l'ordre du 1/50ème ou du 1/60éme (ne pas monter trop haut). Devant une scène avec
beaucoup de lumière, il vaut mieux fermer plus le diaphragme et/ou baisser la sensibilité ou encore
poser un filtre gris/neutre devant l'objectif.

- Diaphragme :

Les règles sont les mêmes qu'en photo.
Le réglage du diaphragme agit sur l'objectif proprement dit, sachant que chaque objectif a ses
valeurs propres. Il est préférable de choisir des optiques qui ouvrent beaucoup, 2.8 par exemple,
mais ils ont l'inconvénient d'être relativement onéreux. Un objectif qui ouvre beaucoup permettra
des prises de vues de bonne qualité avec peu de lumière sans faire appel à des vitesses d'obturation
trop lentes ou à un réglage de la sensibilité trop élevée.
Le diaphragme est donc choisi en fonction de la vitesse d'obturation et selon la quantité de lumière
qui passe à travers l'objectif. Le contrôle de l'exposition se fait à l'aide de l'afficheur de la cellule qui
se trouve généralement dans le cadre de l'appareil.
Une difficulté pour l'image animée : en automatique, le diaphragme agit en continu et risque de
« pomper » si dans le même plan on passe d'une scène claire à une scène plus sombre (ou l'inverse).
Donc il faut absolument éviter de vous trouver dans ce genre de configuration. Bloquer dans ce cas
le diaphragme sur une valeur que vous avez choisie (par exemple sur la valeur claire de l'image, les
parties plus sombres apparaitront sous-exposées) ou découper la prise prévue en plusieurs plans.
Comme vu précédemment, en automatique, c'est l'appareil qui définit le diaphragme en rapport avec
la vitesse d'obturation. Une vitesse plus rapide nécessitera d'ouvrir le diaphragme plus et
inversement .
En manuel, on fixe généralement la vitesse d'obturation et c'est le diaphragme qu'on fait varier pour
exposer correctement l'image.

- Mise au point et profondeur de champ :

Les règles sont les mêmes qu'en photo.
Pour mémoire, la mise au point doit être plus précise sur le sujet quand on dispose d'une faible
profondeur de champ.
La profondeur de champ est d'autant plus faible que l'objectif sera long et que le diaphragme sera
ouvert (faible lumière).
Une mise au point avec une grande profondeur de champ est plus facile à réaliser. La profondeur de
champ sera d'autant plus grande que la focale de l'objectif sera courte et que le diaphragme sera
fermé (forte lumière).

Une des difficultés de la prise de vue animée est de maintenir la mise au point sur le sujet quand il
se déplace ou quand, dans un mouvement de caméra, apparaît un élément plus proche ou plus loin
qu'on souhaite voir net (des rattrapages de point sont souvent nécessaires).
Avec l'autofocus , la mise au point se cale en continu sur la durée du plan. Au premier abord, on
peut penser que cela règle les problèmes évoqués précédemment mais en fait cela en crée d'autres
comme ces effets de « pompage » très disgracieux quand l'amplitude est trop grande entre un point
et un autre. Il arrive aussi fréquemment que le point se fasse sur autre chose que sur le sujet quand
celui-ci se déplace ou quand un autre élément, plus proche ou plus lointain, apparaît dans le cadre
lors d'un mouvement de caméra.
Donc l'autofocus est à utiliser avec beaucoup de précautions. Il est utile pour faire le point au début
du plan mais il est souvent nécessaire de le bloquer si on veut que le point ne change pas au grès de
ce qui apparaît dans le cadre.
Si des rattrapages de point s'avèrent indispensables, il est relativement difficile de les réaliser. La
bonne vielle solution de passer en manuel et d'agir directement sur la bague de l'objectif est la
meilleure mais elle nécessite une certaine dextérité. Certains appareils proposent des suivis
automatiques, soit avec des collimateurs multiples, soit par reconnaissance de visages (pour des
personnages), soit en sélectionnant le sujets par touché sur l'écran tactile.
Si on se trouve devant une scène ou des rattrapages de point sont nécessaires, il est préférable,
quand elle le permet, de la capter en plusieurs plans.
Pour mémoire : devant une scène où l'on dispose d'une grande profondeur de champ, le rattrapage
de point sera facile à réaliser et il se peut qu'il ne soit pas nécessaire de le faire. Par ailleurs, avec
une petite profondeur de champ, c'est beaucoup plus compliqué.

Pour terminer sur ce chapitre, il ne faut pas oublier que le point et la profondeur de champ sont des
sources infinies d'inspiration pour le rendu des images : qui n'a pas admiré ces images ou les sujets
sont mis en scène dans un « flou artistique » ...

- Son :

La vidéo et le cinéma sont : des images et du son. L'un ne va pas sans l'autre.

La composition de la bande son finale d'un film est la combinaison de plusieurs éléments sonores
tels que le son synchro, le son d'ambiance, le commentaire, la musique. Cette chaine commence dès
la prise de vue lors de laquelle il ne faut pas négliger la prise de son.
Les appareils d'aujourd'hui permettent avec leur équipement de base d'enregistrer un son de bonne
qualité, du moins pour tout ce qui est ambiance. Pour les interviews ou pour les dialogues, il est
préférable d'utiliser un micro extérieur (nous en reparlerons plus tard).
En automatique, le réglage du niveau sonore se fait automatiquement : on peut simplement choisir
d'activer ou de désactiver l'enregistrement du son.
En manuel, le réglage du niveau sonore peut aussi se faire en automatique mais aussi manuellement.
Le réglage du niveau se fait alors via le vumètre qui apparaît dans le cadre quand la fonction est
activée.
Attention : l'autofocus, les systèmes de stabilisation optique sont relativement bruyants sur certains
appareils. Il peut être nécessaire de les désactiver pour une prise de son de qualité comme il est
nécessaire de ne pas transmettre de vibration avec les mains.

Pour résumer avant de filmer avec l'appareil :


En gras les choix que vous pouvez faire et qui donneront satisfaction dans la plupart des cas.

- Choisir un format Full HD  -   1920x1080 HD 25 im/s

- Choisir le type de rendu    -    Le plus neutre possible

- Choisir un mode de fonctionnement

  • Pour débuter un mode automatique aura pour avantage de
    vous dégager des contraintes liées aux réglages et vous
    permettra de vous concentrer uniquement sur le cadrage.
    Dans ce mode la balance des blancs, la sensibilité iso, la
    vitesse d'obturation le diaphragme le son sont réglés
    automatiquement ; vous n'avez le choix que de la mise au
    point pour qu'elle soit manuelle ou d'utiliser l'autofocus et
    ses aides au suivi.

 

- Si choix d'un mode automatique

  • - Iso le plus bas possible
  • - Balance des blancs automatique
  • - Vitesse obturation 1/60 à 1/100
  • - Diaphragme selon indication de la cellule
  • - Mise au point avec une assistance à l'aide au suivi
  • - Son automatique
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